Le futur réacteur expérimental de fusion nucléaire fait l'objet d'une bataille entre les sites potentiels franco-européens et japonais. Le Japon était soutenu par les Etats-Unis et la Corée du Sud, mais il semblerait que ce projet aie du plomb dans l'aile, essentiellement à cause du soutient peu actif des financiers japonais.
La décision d'abandonner la bataille pour accueillir ce méga projet de recherche n'est pas encore confirmée par l'Union Européenne. Mais plusieurs journaux nippons en font l'écho, et le porte parole japonais a été très vague sur sa façon de défendre le projet.
Le reacteur expérimental vu par les européens.
Image : ITER.gouv.fr
Le Japon se contenterait des dispositions prévues pour le perdant du choix du site, c'est-à-dire l'attribution du secrétariat général d'ITER, 20% des chercheurs du projet et quelques laboratoires dont un centre d'essai des matériaux.
Le gagnant, lui, aura la lourde tâche de financer une grosse partie du projet, les retombées économiques devront donc être à la hauteur. C'est ce que nous espérons pour Cadarache, le site des Bouches-du-Rhône. La décision devrait être rendue publique d'ici le début de juillet
Source :
France2,
ITER - Cadarache